


Certification délivrée au titre des catégories :
Actions de formation
Actions de formation par apprentissage
Actions de formation
Actions de formation par apprentissage
D’après la Cnil, les violations de données personnelles ont bondi en 2024, avec une augmentation de 20 % en un an. Depuis la mise en œuvre du RGPD, le Data Protection Officer est chargé de gérer ces incidents et d'assurer la conformité aux règlements portant sur la protection des données. Au croisement du juridique, de l’informatique et de la sensibilisation, le DPO accompagne les organisations dans la protection des données personnelles.
Quel est le salaire d'un Data Protection Officer junior à sa sortie d’études ? Cet article s’appuie sur plusieurs sites d’emploi et un cabinet de recrutement spécialisé pour cerner le salaire d’un DPO en France.
Un Data Protection Officer (DPO) est chargé de garantir la conformité d'une organisation aux réglementations sur la protection des données personnelles, notamment le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données).
Également appelé Délégué à la Protection des Données (DPD) en français, le DPO exerce 3 missions principales.
Le DPO s'assure que l'organisation pour laquelle il travaille respecte le cadre légal en vigueur, notamment le RGPD. Il cartographie les traitements de données, établit et tient à jour le registre obligatoire des traitements, et identifie les risques liés à la sécurité et à la conformité.
Le Data Protection Officer conseille l’organisation et ses collaborateurs sur leurs obligations en matière de protection des données. Il accompagne la mise en conformité des traitements de données existants et intègre la sécurité des données dès la conception de nouveaux projets, conformément au concept de « Privacy by Design ».
Le DPO fait le lien entre l'organisation, les personnes concernées par les traitements de données (employés, clients, usagers, etc.) et l'autorité de contrôle (la Cnil en France). Il gère les demandes d'exercice de droits, communique sur les incidents de sécurité et assure la liaison avec les autorités réglementaires.
La mission du Data Protection Officer se situe à la croisée de plusieurs expertises.
Avec le renforcement du cadre réglementaire autour de la protection des données, le métier de DPO est en croissance. En France, le nombre de DPO désignés auprès de la Cnil est passé de 21 000 en 2019 à 34 440 début 2024. Ce rôle est en revanche pour l’instant, en très grande majorité attribué à des professionnels senior. Les junior quant à eux, vont davantage trouver du travail au démarrage dans le secteur du consulting.
D’après les données de l’APEC, 80 % des rémunérations annuelles brutes proposées dans des offres d’emploi de DPO en France sont comprises entre 32 000 et 70 000 €, avec une moyenne de 48 000 €.
Pour le site de recrutement dédié aux cadres Cadremeploi, la rémunération annuelle brute d’un Data Protection Officer en France varie de 40 000 à 80 000 €, en fonction de son expérience.
Le niveau de rémunération d’un DPO varie effectivement en fonction de plusieurs critères : son niveau d’expérience, son statut (DPO interne, mutualisé, externe), sa localisation géographique, la taille et le secteur d’activité de l’entreprise dans laquelle il exerce ses missions, etc.
D’après l’agence de recrutement Seyos, spécialisée dans les métiers de l’informatique, le salaire annuel d’un Data Protection Officer junior se situe dans les fourchettes suivantes :
Pour Cadremploi, le salaire d’un Data Protection Officer junior est d’environ 40 000 € bruts annuels.
Toujours d’après l’agence de recrutement Seyos, le salaire d’un DPO senior se situe dans les fourchettes suivantes :
De son côté, Cadremploi estime qu’un Data Protection Officer senior peut viser un salaire de 80 000 euros bruts par an, notamment en fin de carrière.
Capable de dialoguer avec les équipes techniques, les directions juridiques et avec tout collaborateur appelé à manipuler des données personnelles, le métier de Data Protection Officer est pluridisciplinaire.
Le contenu du MSc DPO & Digital Compliance de Cybersup reflète bien ce besoin de polyvalence. Ses enseignements comportent à la fois un important cadrage juridique et technique et des clés pour implémenter une politique de sécurité et de conformité des données personnelles. Cette formation de DPO comporte également un volet sur les techniques de sensibilisation au RGPD, une part importante du métier.
Exigeante, la pédagogie développée par Cybersup mêle des cours et des projets, encadrés de manière étroite par des intervenants expérimentés. Consultations techniques, masterclass, temps d’échange avec des professionnels se succèdent à un rythme soutenu tout au long des 550 heures que dure cette formation de DPO.
Afin de coller au plus près aux besoins des entreprises, le MSc DPO & Digital Compliance de Cybersup est disponible en alternance, sous forme de contrat de professionnalisation ou d’apprentissage (40 % du temps en école, 60 % du temps en entreprise).
Consciente qu’il est parfois difficile d’obtenir une alternance dans ce domaine, l’école accompagne les étudiants dans leur recherche, de manière intensive : conseils pour structurer efficacement sa recherche, présentation du CV à des entreprises partenaires, etc.





